MY FIRST LOVE
j'étais sur le rebord de ma fenêtre, j'avais quinze ans. je ne quittais des yeux la fenêtre en face, bordel mais quand va-elle arriver ? tu sais, cette fille qui est toujours au fond de la classe et qui se fait transparente, qui devient toute rouge quand un prof l'interroge, celle qui s'habille bien mais qui en fait pas de trop, celle qui est très naturelle. c'est bizarre car je déteste les filles de ce style mais qu'est-ce qu'elle m'intriguait. Elle m'intriguait tellement que je savais à quelle heure elle ouvrait sa fenêtre de chambre pour laisser l'air passer dans sa chambre. Il est 20h30 et ça doit être le moment. j'attend et rattend, jusqu’à un moment, j’aperçois une silhouette d'approcher de la fenêtre, c'était elle. mais bizarrement, je me cache, alors que je ne suis jamais comme ça avec les filles, j'ai peur, peur de l'aborder alors que j'aborde au moins une fille pendant la journée. elle est différente et elle me change sans que tu lui parles, je sais que ça peut être super intéressant de lui parler, mais quand aurai-je le courage de faire le premier pas ? "Loup, va te brosser les dents s'il te plait et va te coucher tu as cours demain" dit ma mère. j'y vais, sans la quitter des yeux et file dans la salle de bain quand je ne l’aperçois plus. arrivé dans la salle de bain, mon père rapplique, énervé et je sais pourquoi: s'être fait viré de cours c'est pas la meilleure des nouvelles. "Loup, t'es sérieux là ? Putain mais qu'est-ce qu'on avait dit: t'arrête les emmerdes en cours et je t’achète ta moto. Bah là, ta moto tu sais où tu te l'as met" il me met une claque avant de reprendre "Tu changeras donc jamais" j'avais prit l'habitude des claques à répétition. mon père n'était bon qu'à me foutre des claques de toute manière. je me brossa les dents et regarda la fenêtre quelques secondes avant de re-regarder la fenêtre: elle me regarde depuis sa fenêtre et ouvra sa fenêtre. " Salut.. J'ai.. J'ai vu ton père te mettre une claque.. Ça va, t'as pas trop mal ?" je souris depuis déjà bien cinq minutes, j'étais super content qu'elle me parle, qu'enfin je puisse lui parler. "On va dire que j'en ai l'habitude.. mon père ne sert qu'à me foutre des claques dans ma vie" elle émet un petit rire en souriant. notre discussion dura bien deux heures, coupée par nos parents nous disons qu'il fallait aller dormir.

5 ans plus tard
Elle était devenue ma meilleure amie, comme j'étais devenue son meilleur ami. on savait toujours tout de l'un à l'autre, et, on savait que pour une fois dans nos vies on avait servit à quelque chose. on était omniprésent quand on avait besoin d'aide. mais depuis le lycée, on c'est perdu de vue: j'étais devenue un vrai bad boy, et elle a toujours détesté ce côté là de Loup. elle a fait sa vie, aussi de son côté et elle aussi était devenue plus rebelle, on avait donc changé tout les deux. j'suis assez mal de ne plus l'avoir comme meilleure ami, comme amie. les soirs, j'étais toujours assis sur le bord de la fenêtre, entrain de fumer, les jambes dans le vide et le regard posé sur la fenêtre. j'attend des heures et des heures, mais rien, le lendemain ? toujours rien. j'pense que je lai perdu pour de bon, et ça fou vraiment la mort.
je dors vraiment mal cette nuit-là, remarque c'est la pleine lune, je me suis levé d'un coup. Je me gratte les yeux et regarde ma fenêtre qui fait rentrer les rayons de la lune. J'me lève pour aller me poser sur la fenêtre. je regarde en bas, comme à mon habitude et j'vois une silhouette plus foncé que l'ombre d'un arbre. j'force ma vue, approchant ma tête, les mains plaqués contre le rebord "Loup? C'est moi!" j'reconnaitrais cette voix entre mille. je saute en me rattrapant de la chute par une roulade. "Mais qu'est-ce que tu fou ici?" elle portait une tenue assez sexy, caché par un sweat, les yeux humides laissant couler quelques larmes. "Je.." elle pleura comme pas possible, je l'a prit dans mes bras, je l'a sentais se blottir contre moi. ça faisait tellement de bien de pouvoir l'a serrer dans mes bras. "Je.. j'ai fait une grosse bêtise et.. je suis recherché par la police.. je.. je t'expliquerai tout ça quand tu m'auras emmener à la gare pour que j'aille ensuite à l'aéroport" j'étais un peu choqué de sa demande. moi qui croyait qu'elle était venue parce que je lui manquais ou un truc dans l'genre, bah non. comment ne pas lui dire non ? comment ne pas la refouler ? "Bon vient, dépêche toi" je lui pris le bras en direction de la voiture. ça faisait plus d'une demie heure qu'on roulait et elle ne m'a toujours rien dit. c'est pas que je suis inquiet mais un peu quand même, mais je ne vais pas chercher à savoir, je veux que ça vienne d'elle même. " J'ai.. j'ai tout gâché.. déjà, mes parents ont divorcé.. mais c'est partit en couille à cause de moi.. mon.. mon père était infidèle avec ma mère alors j'ai décidé de le balancer.. elle l'a mal prit et c'est partit.. en embrouille complet. Mon père est mort car ma mère l'a fortement bousculé contre le coin de la table en verre.. et.. je.. tu sais à quel point entre ma mère et moi c'pas la joie depuis que je suis petite alors j'ai préféré partir.. puis je suis allé dehors, sauf que j'ai pas une grosse connerie dehors.. j'ai but et rebut jusqu'à être saoul et.. j'ai..  je suis retourné chez moi et j'ai brûlé ma maison.. anéanti par la souffrance du divorce mais aussi pleine de rage par la mort de on père.." je m'arrêta sur le côté, la regardant d'un air inquiet. elle me regarda avec un air de pitié. "Loup.. je suis effondré par ça.. crois-moi je suis pas folle.. je.." je posa ma main sur sa joue et déposa mon pouce sur ses lèvres pour lui demander d'arrêter de parler. "Tu n'es pas folle, et je sais que t'es mal.. crois-moi, chaque chose que tu feras je serai là" elle se blottit contre moi, essayant tant bien que mal de s'arrêter de pleurer. elle dort, ses cheveux se mélangeaient au vent grâce à la décapotable, son mascara cachait ses tâches de rousseurs, sa respiration était douce, elle était magnifique.
le TER numéro 800.86 000.664 en provenance de Sydney et à destination de Perth Aéroport départ initialement prévu à 8h49 est annoncé en voie A.
je l'accompagne en voie A, on parlait pas, on se contentait juste de se tenir la main, enfin, c'est elle qui me tenait la main, elle me l'a serrait tellement fort, depuis l'accident elle ne cessait pas d'être sur ses gardes. "T'inquiète, justement, ne montre pas ton inquiétude ça fait rôdé" lui adressais-je en la trahissant vu que je faisais pareil. On était arrivé de voie A. Le contrôleur siffle, elle monte dans le train, on se regarde et juste avant que la portière ne se ferme, je monta dans le train juste quelques secondes, je l'a prit par la joue et déposa mes lèvres contre les siennes en fermant mes yeux. j'ai enfin eu des couilles, oui enfin. elle me regarde avec un grand sourire et se met sur la pointe des pieds afin de déposer, elle aussi, un bisou sur ma bouche. je descend du train, stoppé par le contrôleur avec son sifflet. "merci Loup" les portes se ferment, je l'a regarde s'éloigner, et repartit en direction de la voiture.

THE DEATH OF MY SISTER

c'est la première fois que j'me lêve aussi tôt, huit heure pour être précis. mais c'est ma petite sœur qui me l'a demandé, elle part en classe verte à midi avec sa classe. alors forcément, elle veut que je fasse sa valise avec elle et que je sois la pour son départ, puis je ratterai pour rien au monde sa première classe verte, c'est la première fois qu'elle part de la maison et ouais.. j'suis assez stressé. je me lève elle est dans le salon entrain de déjeuner devant les totally spies. j'arrive derrière elle et je dépose mes mains sur ses yeux. "Devine qui c'est?" en souriant, elle balance ses pieds tout en mangeant son granolas "Le grand méchant loup?" dit-elle en souriant. je ricane et enroule mes bras sur son cou en lui déposant un bisou. "Bien vu la blague" elle rigole, et vient me rejoindre en courant dans la cuisine et m'attrapa la taille pour me faire un gros câlin, elle lève ma tête "Loup?" je la regarde et je me baisse pour être à sa hauteur. "Oui ma princesse ?" elle saute sur mon cou en me fais un énorme câlin. "Tu vas me manquer pendant une semaine.." avec une petite voix tremblante. je pose ma main sur son dos en le caressant "Toi aussi.. toi aussi tu vas beaucoup me manquer.." je ne ratte pas une seule seconde de ce câlin que je n'aurai pas pendant une semaine. je dépose mon visage vers sa nuque. "Dit Loup, tu m'aides à faire ma valise ? Faudra que je te dise un secret aussi.. je souris nerveusement, et j'accepta. je la suis dans sa chambre et je mets ses vêtements dans sa valise. "Alors, ton secret, c'est quoi ?" tout en chuchotant. elle m'annonce dans mon oreille qu'elle a un amoureux. j'étais choqué, c'est la première fois qu'elle est amoureuse, à huit ans, on peut pas être amoureux d'une personne. mais c'est l'amour des primaires ça, ça croit que c'est tout rose tout les jours alors qu'en vrai c'est un véritable champ de bataille. "Il s'appelle Amaury et il est très gentil avec moi et je l'aime beaucoup" avec un franc sourire, tant-dis que moi bah j'étais pas vraiment super content. ma sœur en question d'amour c'est toute une histoire, elle rêve du prince charmant, tu m'diras comme une fille de son age mais elle, je sais pas c'était plus hard. "Plus que moi ?" j'étais super possessif avec ma sœur, pour moi, c'était ma princesse et elle son prince charmant. elle vient avec un grand sourire en s'accrochant à mon cou "Mais non, toi, je t'aime comme j'aimerai personne d'autre" on était super proche, je l'a protégeais, je lui donnais beaucoup d'amour.. enfaite c'est la seule fille que je respecte.
"Allez, éclate toi bien princesse, tu me raconteras tout dans une semaine.. et on s'appelle!" on avait passé le reste de l’après-midi à se battre sur son lit. mais c'est passé tellement vite: nous voilà, ma petite soeur, mes parents et moi devant l'bus qui amènera sa classe en classe verte. "Oui promis, tu vas me manquer grand frère" on se fait un gros câlin avant qu'elle monte dans le bus. "Je t'aime" elle me dépose un bisou sur la joue "Moi aussi, tu resteras toujours le meilleur des garçons pour moi"

AFTER THE DEATH
à faire