Je ne sais pas comment commencer mon histoire… En faite je ne sais pas qui je suis réellement. Je ne sais pas non plus si je subis une bénédiction ou une malédiction. Je ne sais même pas si je suis heureuse ou non. Ma vie est faite d’incertitude et de faux-semblants. Pourtant je m’engouffre gaiement dans ce manège infernal et malsain. Après tout si je savais ce qui me rendrait heureuse, je ferais tout pour l’atteindre sans me poser de questions. Hélas ce n’était pas le cas, et j’ai toujours eu peur de l’inconnu. Mais là je suis perdue, complètement à la dérive. Incapable par moi-même de décider de ma vie, de mon avenir. Ca doit être ça être les enfants de l’élite … Une bande d’enfants pourries gâtés sans grandes convictions de leurs avenirs à part peut être rendre fière leurs parents qui eux les délaissent sans regret pour leurs carrières. Ou non, c’est encore pire que ça, on se plie à tous leurs décisions, on est prêt à tout pour eux par crainte. Car oui on est leurs progéniture, la graine de champion, on n’a pas le droit d’échouer, c’est contre nature. Alors si un jour on ose les défier ou juste exprimer des pensées qui ne sont pas les leurs, on a le droit à un serment suivi par un bourrage de crâne intensif.

Je me rappelle quand j’étais toute petite quand toutes les grandes familles new yorkais se réunissaient pour « parler ». Je me souviens de nos comportements entre nous, les enfants, et je nous vois dix-sept ans plus tard où on est devenu tout simplement des armes de guerre élevé par des « Mademoiselles ».

Je me rappellerai toujours de la mienne. Au début je trouvais cela bizarre d’avoir une femme qui s’occupait de moi alors que j’avais déjà une mère. Elle s’appelait Marguerite, c’était une vieille femme française, qui débordait de culture, qui parlait parfaitement l’anglais. Mais ma mère m’interdisait de l’appeler par son prénom, elle ne voulait pas que je m’attache trop à elle. Il fallait que je l’appelle « Mademoiselle M. »

Flash back

"- Billie? Où tu es? Les invités vont arriver." Ma mère m'appelait. Dans quelques secondes, elle sera dans ma chambre et je sais déjà sa réaction. "- Mais.... C'est quoi ce bazar?" Ma mère n'y connaissait rien, c'était pas un bazar, c'était un jeu que j'ai inventé pour ce soir. Si les parents allaient parler de choses de grands, nous les enfants, on allait s'amuser et j'avais hâte de leurs proposer ma nouvelle invention. "- Mais Maman... C'est un nouve..." Ma mère me coupa la parole "- Peu importe... MARGUERITE...." J'entendais quelques pas précipités se diriger vers ma chambre et j'ai aperçu Mademoiselle M avec un sourire. Ma gouvernante était toujours de bonne humeur comme si elle n'était jamais triste, comme si elle n'avait aucun problème. C'était une bouffée d'oxygène à elle toute seule. "- Oui Madame?" "- Veuillez ranger cette chambre avant que les invités arrivent et ...." Elle me regarda de haut en bas "-... trouvez une nouvelle robe à Billie. Elle est toute chiffonnée." "- Bien Madame" Je n'étais pas sûre de vouloir travailler pour ma mère un jour. Elle n'était pas odieuse, mais chaque employé dans cette maison avait son rôle bien précis. La femme de ménage devait laver toute la maison, le cuisinier devait être toujours présent pour les repas et si on avait un petit creux et surtout me donner des choses équilibrés. Il était hors de question de me rendre grosse. Et Mademoiselle M devait être toujours présente à chaque fois que je la demandais ou que ma mère l'appelait. Marguerite commença à ranger mon jeu "- Ma mère n'y connait rien Marguerite... C'est un lancée de bowling. Le but est simple! Tu mets les peluches sur l'étagère, tu vas sur la chaise un peu plus loin et tu lance le ballon sur les peluches qui doivent tomber!" J'étais fière de mon jeu mais peinée. On devait le ranger. "-Billie... Tu devrais m'appeler Mademoiselle M" "- Mais pourquoi? Parce que Maman le veut? Je ne suis pas d'accord! Elle n'est jamais là d'abord. Et elle n'est même pas marrante!" Marguerite soupira et s'assit sur mon lit en tapotant le matelas. Je me suis installée près d'elle. Elle me caressa les cheveux. "- Ecoute ma petite coccinelle... Ta mère et ton père t'aiment. C'est juste qu'ils sont très occupés. Tu sais ils ont beaucoup de responsabilités." Je fis le moue. Et moi? Je n'étais pas une responsabilité peut-être? Non, il était plus facile de me coller une nounou qui devait faire mon éducation. Marguerite me voyait peinée alors avant de ranger mon jeu elle me proposa de faire une partie en écoutant la boite à musique. Elle la mettait tout le temps quand elle me voyait triste.

Fin du flash-back

Je me suis longtemps demandée comment Marguerite a fait pour réussir à nous supporter pendant tant d’années, ma mère et moi. Dans les premières années de ma vie, j’étais plutôt sage, j’écoutais, je voulais toujours savoir plus de choses que tout le monde. J’adorais étaler mon savoir devant un public. Mon père était très fier et me promettait un bel avenir. J’étais assez précoce comme personne. Mais mon problème c’était, et ça reste toujours ma lassitude. Je me lasse très facilement, trop même. Je n’arrive jamais à rester sur la même chose très longtemps, sinon je m’ennuie. Mais en grandissant, je suis devenue un peu plus… incontrôlable, impulsive. Je n’étais pas une mauvaise fille au contraire je pétillais, je m’amusais, je faisais des blagues, j’amusais la galerie. Je ne voulais pas devenir comme toutes ces femmes que je voyais pendant les réunions, des beautés froides, les reines des glaces. Je veux bien comprendre qu’il fallait être fier et digne de son rang, mais il y a des limites. Je ne les ai jamais vues rigoler de toute ma vie. Je ne voulais pas de ma vie soit celle-ci. J’étais contente que ce que je suis devenue, une jeune fille jolie, respectable, intelligente, curieuse et amusante bien que quelque peu impulsive et têtue. J’étais enfin décidée de prendre mon avenir en main et à faire quelque chose de ma vie sans que mon père soit derrière moi. J'ai commencé à avoir énormément d'activités extra-scolaire. J’étais tellement occupée que je n’avais pas vu que ma gouvernante était terriblement malade. C’était ça le problème, j’ai toujours eu l’impression de Marguerite n’était pas humaine. C’était quelque fois un ange, un jouet ou juste ma chose. C’est peut être bizarre et horrible ce que je dis, mais elle m’appartenait. On me l'avait toujours présentée en me disant que c'était MA Mademoiselle. Elle était toujours avec moi, du matin au soir, à faire ce que je voulais. C’était moi qui guidait ses journées, alors ça me paraissait logique que ma Mademoiselle resterait avec moi jusqu’à que je meurs et qu’elle me suivrait même jusqu’à l’au-delà. Après tout elle était toujours là depuis que je suis née.

Bien sur après mes 14 ans, je sortais plus, je faisais plus de bêtises. Je faisais le mur. Mais je me tenais à peu près à carreaux pour elle, par respect de son travail. Je n’ai pas vu la dégradation de ma Mademoiselle car je suis allée à Malibu avec mes amis pendant les vacances. J’avais certes remarqué qu’elle avait maigri, mais elle vieillissait c’était normal. Mais quand j’ai vu mon père en chair et en os franchir les portes de notre villa, je me suis dis qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Après tout pour que Mr Wayne se déplace, c’est que c’état vraiment important.

Flash-back

Mr Wayne était mal à l’aise. Il ne savait pas par quoi commencer. A vrai dire, il ne connaissait pas énormément Marguerite en soi. Pour lui, ce n’était qu’une Mademoiselle, en plus elle était vieille et même pas jolie. Mais il savait que j'étais fortement attachée à Marguerite. Quand j'ai vu mon père rentrée, je pensais que ma gouvernante était derrière

"-Mademoiselle M. n’est pas là ?" "-Un bonjour ne t’écorcherait pas la bouche Billie" répliqua mon père en serrant les dents. Mais il n’insista pas, ce qui me surprit. La politesse et les protocoles, c’était la devise de mon père. " -Assis toi si te plait, j’ai quelque chose à t’annoncer" "-Ta boite a coulé? Chouette alors on va pouvoir se voir !" Bien que je faisais ma maligne, à l’intérieur de moi c’était tout autre chose. Quand mon père était en colère, il n’était pas à moitié. De plus il se déplaçait jamais pour rien. "- Ce que je vais te dire est dure pour moi d’accord alors ne me coupe pas la parole." Pour une fois j'ai hoché la tête docilement. Rien n’était assez dur pour un Wayne d’habitude, ça devait être vraiment important. Je commençai à angoisser. "-Billie… Mademoiselle N… euh… M était malade depuis un moment déjà… Et … " Il me prit la main " -Elle est morte ce matin… " Sous un état de choc, j'ai mis mes deux mains devant la bouche. Je ne pleurai pas tout de suite. Je n’avais pas encore réalisé que Marguerie était partie, qu'elle m’avait abandonné. Mon père reprit de plus belle "- Elle n’avait pas grand-chose. Mais elle t’a laissé un mot avec une boite en bois…Un peu ancienne. Je voulais la jeter" "-Tu n’as pas fais ça j’espère !" Mon père secoua la tête avant de me tendre la boite à musique. Je la pris et je l'ai serrée alors dans mes bras de toutes mes forces "- Cette boite doit être rempli de microbes mais ta mère m’en a empêché de la jeter…." Et blablabla et blablabla. Je n’écoutais plus. Ma Mademoiselle était morte. La seule personne qui me connaissait le mieux et que je respectais. Je me suis mis soudainement à pleurer toutes les larmes de mon corps. Mon père qui ne savait pas comment se comporter, posa sur une main sur mon épaule. " -Tu sais Billie, si tu pleures car tu n’as plus de Mademoiselle, on peut t’en chercher une autre." C’était la goutte qui a fait déborder le vase. Je me suis levée brusquement, le foudroie des yeux avant de partir en claquant la porte. De toute façon, plus rien n’avait d’importance.

Fin du flash-back

Je fus dévastée, radicalement abandonné par ma mère de substitution. Tous les soirs, je mets la boite à musique en marche pour essayer de m’endormir et de ne pas pleurer. Tant pis si ça gêne les autres. Mais rien à faire, je pleure quand je suis toute seule et je n’arrive plus à dormir une nuit complète. Je suis devenue une insomniaque. De plus depuis la mort de Marguerite je fais clairement n’importe quoi. De toute manière je m’en fiche maintenant. Je n’ai plus de compte à rendre à personne. Etant donnée de toute façon que mon père pouvait réparer tous mes bêtises, je ne me gêne plus pour m’amuser. Je sors beaucoup, je ne travaille plus énormément, je suis impertinente, je teste beaucoup de choses pas forcément saintes pour mon corps. Je fais énormément de choses interdits. Je m’amuse beaucoup avec les garçons. Je fais tellement n'importe quoi que mes parents ont embauché une assistante sociale. Oui encore un employé! Après une énième dispute et un énième avertissement, ils ont décidé de me faire la pire chose du monde. Au lieu de me mettre dans une maison de redressement où j'aurai rencontrer d'autres personnes aussi brisées que moi, ils ont émis pour une solution plus radicale. Oui... Me mettre dans un trou paumé! Là-bas, pas d'amis qui avaient mauvaises réputations, pas de drogues, pas d'argents. Rien! Nada! M'isoler... Ils n'ont rien trouver de mieux? En plus je vais devoir m'occuper d'un ranch et des bêtes au lieu de partir pour Malibu surfer...

Comme je l'ai dis au début de mon histoire, je suis juste un enfant perdue, complètement à la dérive, qui ne sait plus où elle en est. J'ai sû pourquoi un enfant avait besoin de deux parents. Quand il y en a un des deux qui meurt, il reste toujours l'autre pour remettre l'enfant sur pied. Mais moi, j'avais juste ma Mademoiselle, et elle n'est plus là. Je n'ai plus personne pour me remettre sur le droit chemin. Et je ne changerai pas! Juste pour montrer à mes parents qu'ils n'ont pas fais les bons choix dans leurs vies. Un enfant n'est pas un accessoire.

Tu écris vraiment extrêmement bien ! La façon dont tu dépeins le personnage l'histoire est très touchante et j'adore comment tu te l'es approprié c'est magnifique tu fais ça bien et tu lui a donné beaucoup de profondeur, les quelques indications que j'ai jeté t'en a fait quelque chose de sublime donc moi je te le demande je fais comment pour pas valider une fiche comme ça j'ai juste trop hâte de rp avec toi et je suis sur qu'on va s'amuser comme des petits fous donc à tout de suite cocotte  


Bravo ma caille, tu es validé(e) ! Tu vas bientôt pouvoir jouer pleinement, c'est pas cool ça !?  Tu peux dès à présent créer ta fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], ainsi que ton[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et pourquoi pas ta [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Il se peut que tu ai besoin d'un scénario, tu peux donc créer le tien dans[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! Dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] tu pourras nous donner tes idées/avis/changements/demandes d'intrigues etc... Parce que KOMD c'est aussi chez toi ! N'oublie pas que Grand Ma' raffole des ragots, si tu as une information, n'hésite pas à lui en faire part [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Tu peux même voir les petits secrets de Belle Fleur déjà dévoilés dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Sache que tu peux contacter Grand Ma' pour toutes occasions, que ce soit pour un événement important, un deal... Nous souhaitons faire de KOMD un forum interactif et amusant donc n'aie pas peur ! Trêve de blabla je te laisse voler de tes propres ailes, contact nous si tu as le moindre soucis, mais surtout, amuse toi ! Après tout, on est chez mémé...