Ma vie a commencé bien loin des États-Unis et de Belle Fleur. Ma famille, membre d'une ONG, avait élu domicile à Beyrouth, au Liban.Un pays en guerre où mes parents aidaient la population. Ils étaient médecins et travaillaient dans un hôpital de fortune. Mais ils étaient originaires de Seattle à la base. Je n'ai jamais compris pourquoi ils avaient décidés de partir ainsi à l'autre bout du monde. J'ai vécu là bas pendant huit ans. Jusqu'à ce qu'une bombe explose dans l'hôpital où mes parents travaillaient bénévolement. L'explosion fit voler le bâtiment en éclat et tua ma mère sur le coup. Mon père fut retrouvé gravement blessé mais il mourut sur la table d'opération. Je fus orpheline mais le reste de ma famille ne voulait pas de moi. Je fus rapatrié aux États-Unis avant d'être mise en famille d'accueil. Mais cette famille, originaire de Chicago, n'était pas la plus sympathique. L'homme était membre de la mafia de Chicago et il faisait du trafic d'arme. Vers l'âge de quinze ans, il me trouva une utilité: je devais faire le guetteur quand il rencontrait des clients potentiels et donc l'avertir quand je voyais les flics arriver. C'est de là que viens ma haine pour la police. Je pris réellement part à la mafia de Chicago qu'à mes dix huit ans. J'ai l'impression que c'était hier. Je faisais des cambriolages pour rapporter de l'argent à celui qui était plus qu'un père pour moi. Pendant quatorze ans, ma vie fut rythmée par les cambriolages et le trafic d'armes de guerre. Mais il y a quatre mois, ma vie a prit un tour différent. Pendant un cambriolage, je fus surpris par des flics et je n'hésitais pas à leur tirer dessus. J'appris le lendemain que j'avais tué l'un d'entre eux. Mon père prit la décision de m'envoyer à Belle Fleur où il avait contacte avec la mafia locale. Je pris donc ma place dans la mafia de Belle Fleur et je recommençais ce que je savais faire de mieux: le cambriolage. Mais il y a trois mois, je me fis à nouveau surprendre par un duo de flics. Je sus au moment même où je tirais que j'allais tuer et je n'en avais pas peur, au contraire. Apprendre au journal que le flic était mort, cela me fit rire. Mais il y avait un survivant, la partenaire du flic. Mais normalement, elle n'avait pas eu le temps de me voir et je ne risquais rien. Ce que j'ignore, c'est que le frère du flic que je viens de tuer et que la petite amie du premier sont à ma recherche. Mais ils cherchent un homme et je suis une femme... Autant vous dire qu'ils ne sont pas près de me retrouver.