Quand je suis sur scène, c'est comme si plus rien ne comptait. Seule la musique domine, la batterie qui raisonne à mes oreilles sous les baguettes d'un des membres du groupe, la basse que je tiens entre mes mains, grattant les cordes en fermant les yeux. Ressentant intensément le moment, sans plus penser à rien d'autre. Le tout exacerbé par le nombre incalculable de drogues que j'ai prisent avant d'entrer en scène. Oui, il y a rien de meilleur. Ma tête hochant d'avant en arrière en rhytme et la foule en délire qui nous acclament comme les rock stars que nous sommes. On met le feu. Je vis le rêve que j'ai toujours fantasmé. Quand j'étais petit, je vivais dans une famille tout ce qu'il y a de plus normal. Enfin mis à part que j'étais adopté. En fait, à quatre ans mon père s'est fait assassiné dans notre maison du New Jersay. Ma mère est devenue folle, ils ont du l'interner. Cela à fait la une des journaux. J'étais l'orphelin du New Jersay. Les McAllister m'on recueilli. Cependant, en prenant de l'âge, je crois que c'est juste que mon père adoptif voulait améliorer son image après une énième rumeur d'adultère sur son compte. C'était un ambassadeur, il ne pouvait pas se permettre d'avoir une mauvaise image. Enfin voilà, j'ai grandit. Très rapidement, j'ai montré un certain détachement vis à vis des " normes " à six ans, je jetais crayons de couleurs, gommes, colles, tout ce qui me tombait sous la main  à la maîtresse. Petit rebel que j'étais. Et c'était le début d'une décadence niveau comportement. Je ne travaillais pas en classe. Pour dire la vérité, j'écoutais rien. Je regardais par la fenêtre. Je rêvais d'autre chose. Au spectacle de fin d'année, on devait se déguiser en rocker et je crois que c'est là que j'ai eu le déclic. Armé d'une guitare pour enfant que je ne savais absolument pas utilisé, et déguisé en un membre de Kiss. Je dominais la foule. Pour le coup, je chantais vraiment. Car il se trouvait que je chantais juste et assez bien. Quand mon père a remarqué mon talent, il m'a payé des cours de chant. Et là mon amour pour la musique a vraiment pu prendre racine en moi et s'épanouir. A l'adolescence, je jouais véritablement de la guitare, je composais mes propres chansons. Un stylo dans la bouche, je grattais un peu avant d'annoter tout de suite après les nouvelles mélodies qui me venait sur le papier. Je me voyais déjà sur les plus grandes scènes. Du moins c'est ce à quoi on fantasmait avec mon groupe. Vous savez aux US, dans les lycées, il y a une hiérarchie, des clans qui l'organisent. Les sportifs, les geeks... En tant que bon leader, je suis allé chercher les rockeurs, les durs à cuirs, les fouteurs de merde. Il y avait pas mal de gars déjà ravagé par la drogue. Mais putain ce qu'ils étaient bons. On était trois mecs et une fille. Elle était à la batterie. Et c'était aussi une très bonne amie. A vrai dire, c'est avec elle que j'ai couché pour la première fois. Bref, à 16 ans. Après un énième clash avec mon père. J'ai décidé de prendre mes clic et mes clac et de me barrer à Los Angeles pour tenter de percer dans la musique. Seul un membre m'a suivit. Les deux autres ont continué leur vie au lycée. Ils avaient trop peur de tout foutre en l'air si on ne réussissait pas dans l'industrie du disque.

Avec Rick, on est devenue inséparables. On faisait toutes nos conneries ensembles. On a commencé à se droguer, à boire, à profiter de notre liberté fraîchement obtenue. Puis pendant deux bonnes années on a travaillé sur nos compos et notre démo. On a galéré pour trouver une maison de disque. Notre côté junky et têtes brûlées ne prêtaient pas vraiment à la confiance. Du coup, pendant près de trois ans on a enchaîné les concerts dans des bars - sans être payés - cependant, des fans ont commencé à se manifester. Postant des vidéos de nous sur internet. Cela à fait un buzz. C'est devenu complètement surréaliste. C'était comme si toute l'industrie de la musique voulait travailler avec nous. Alors qu'on faisait que squatter chez des connaissances qu'on rencontrait dans des raves party, ou des soirées tout aussi déjantées, mais un peu plus privées. On a du se trouver un troisième musicien. Ouais, on était tous les deux à la basse. Trop malin les mecs. Il nous fallait un batteur. On a finit par le trouver. Putain de bon choix. Beau gosse et talentueux. Et là, ce fut l'ascension. Personne ne pouvait nous arrêter. Pendant cinq ans, on a été le groupe le plus en vue. Les fans nous adulaient comme personne. Plusieurs fois on s'est élancé dans la fosse pour se prendre un bain de foule. Enfin, quand je vomissais pas mes tripes sur scène parce que j'avais trop bu avant et que ma gueule de bois passait mal ou que je tapais pas dans les objets se trouvant sur scène. Décoration ou non. On passait notre temps à faire la fête. Les femmes s'enchaînaient. Enfin surtout pour moi. J'étais le leader du groupe, le chanteur principal. Certaines filles arrivaient parfois sur scène juste pour le plaisir de se jeter sur moi et m'embrasser fougueusement. Evidemment, je laissais faire. Répondant même parfois à leurs attentes. Avec le sourire. Puis les agents de sécurités, les remettaient bien vite dans la fosse tendis que je continuais de chanter avec d'autant plus de vigueur et de joie. Agitant mon bras de gauche à droite comme si j'étais le chef d'orchestre de tous les gens rassemblé pour nous écouter. En fait, je vis pour ce métier. C'est cela qui me rend si vivant. Et puis, qui n'aimerait pas se sentir acclamé par toute une foule en délire ? Criant votre nom ? Enfin voilà, ces dernières années, le groupe a perdu un peu de son ampleur et son influence. Même si on est toujours autant soudé et qu'on a réussi à se faire un nom dans le milieux. Et bien qu'on ait tous la trentaine. On profite toujours autant de notre passion.


Sauf que j'ai un sérieux problème avec la coc' et cela a finit par considérablement aggravé mon tempérament déjà pas facile. A vrai dire, je pête des plombs d'une telle force que j'en deviens violent. J'ai plus d'une fois tapé sur la gueule d'un paparazzi parce que j'avais envie d'être tranquille. Mais, mes copines aussi font les frais de cette violence animale qui me possède si intensément  et parfois elles n'y sont absolument pour rien. C'est juste que j'ai pas apprécié le ton employé ou une connerie du genre. C'est aussi pour cela que je ne reste pas souvent en couple. Je suis trop exigeant. J'attends d'une femme qu'elle soit à mes pieds tout simplement. Et dès qu'elle se rebelle un peu... Et bien un conflit bestial est de rigueur. Fréquemment, j'en viens à l'étranglement. D'ailleurs, l'une d'elles avait porté plainte contre moi. Cependant, mon producteur à réussi à étouffer l'affaire. Puis mon père avait montré sous soutien dans une interview. Du coup cela a tellement jeté le doûte que mes fans ont commencé à croire à mes mensonges. Affirmant alors que jamais je n'aurai pu commettre une telle chose. Cela me donnait envie de rire. Ils me connaissaient pas très bien. Cependant, je les aimais quand même. Je crois qu'en tout j'ai du aller au moins quinze fois en cure de désintox, j'ai perdu le compte à vrai dire. Cependant, je ne peux pas m'en empêcher. Les paparazzis en font leur choux gras et cela relance toujours un peu le groupe vu la publicité engendrée. Alors, je ne m'en plains pas. En fait, je crois que je suis toujours comme à mes début dans ma tête. Libre, passionné, impulsif, jeune et volage. J'aime tellement séduire, sentir une femme craquer. M'aduler. Et coucher avec moi comme si elle atteignait le septième ciel alors qu'en fait je la baise juste sauvagement dans ma loge après un concert. C'est toujours les meilleurs parties de jambes en l'air. L'euphorie est tellement palpable.


De toute ma vie, j'ai eu qu' une seule copine qui a tenu la distance plus d'un mois. Donc, ouais, je crois qu'on peut dire que c'est pas ma cam de me poser. Cependant, bien malgré moi. J'ai rencontré une fille. Une brune, terriblement séduisante pour commencer. Et puis folle aussi. Pire que toutes les hystériques que j'ai pu rencontrer... En fait c'était à l'occasion d'un concert. On a chanté ensemble tous les deux. Et c'est là que si je puis dire, elle m'a tapé dans l'oeil. Evidemment, j'ai voulu me la faire. Sauf qu'on a finit par se découvrir. Elle était dominante, et même si cela me faisait bien souvent grincer des dents et m'énervait parfois à un point extrême, j'adorai cela. Elle me tenait tête. Elle avait du tempérament. Tous mes proches me disaient qu'elle était ce qu'il me fallait. Et tous les siens, lui disait que j'étais tout ce qu'il ne lui fallait pas. Mais quand je la regardais, je pouvais pas m'empêcher de revenir vers elle. De la provoquer, de jouer. Et à la fin une complicité comme je n'ai jamais eu avec une autre femme s'est créé. C'était un sentiment déstabilisant, troublant, mais aussi euphorisant. Au début, je l'a trompais, parce qu'on ne change pas les bonnes habitudes. Et puis cela mettait un peu de piment. On s'est vraiment pas mal disputé par rapport à cela. Cependant, elle finissait toujours par me pardonner. Même l'impardonnable. Je me demandais jusqu'où elle irait pour moi. C'est devenu comme un jeu, une distraction, un test peut-être ? Alors que sa carrière était en plein essort, j'ai commencé à l'entraîner dans les soirées les plus trash, les plus déluré de LA. Et c'est dans l'une d'entre-elles que je lui ai fait prendre de la drogue dure pour la première fois. Lui affirmant qu'elle allait prendre son pied. Avec mon sourire, elle a finit par craquer. Pour être franc, je sais pas vraiment pourquoi je faisais cela. Pourquoi je la détruisais. Peut-être que c'était mon syndrome de destruction qui continuait son oeuvre. Ou peut-être que j'étais juste un con qui jouait avec elle. Enfin bref, avec Nadie, c'était différent des autres filles. J'aimais bien être avec elle. Elle me faisait du bien. Même si la grosse moitié du temps on s'engueulait. On se faisait des sales coups, et les médias étaient ravi de nous voir nous déchirer. Parce que ouais, même une balade " en amoureux " finissait en bain de sang sous les flash des paparazzis.


Or, c'est après une énième dispute ayant lieux dans notre sublime demeure de plusieurs millions de dollars que je l'ai largué. Je suis parti en tournée de longs mois. Sortant avec une mannequin entre temps durant deux ou trois semaines. Je vais pas vous mentir, c'était juste pour le sexe et me faire un peu oublier la femme pour qui je commençais vraiment à ressentir quelque chose de profond et d'intense. Et puis ma fieré faisait que je ne supportais pas qu'on me dise que je profitais du succès de ma copine pour redonner l'ampleur d'antant de mon groupe. Bref, j'avais besoin de me vider la tête. D'un retour aux sources. Donc concerts, beuvries à n'en plus pouvoir et hard sexe étaient devenue de nouveau mon quotidien durant près de quatre mois je dirai. C'était rock'n roll quoi. Déconnecté du monde réel, je n'étais pas du tout au courant de son overdose. Quand je suis retourné dans notre villa de LA, elle n'était pas là. Je peux vous dire que cela m'a fait bizarre. Etrangement, je pensais qu'elle m'aurait attendu. Comme toujours. Elle était mon repère dans cette vie de débauche perdu dans toute son intemporalité irréelle. Cependant, je n'en avais pas conscience. Jetant mes clefs sur le meuble de l'entrée, je suis monté dans notre chambre, jai ouvert ses placards : vide. Je suis allée dans son dressing : vide. Une angoisse montait. C'est quoi ce bordel ? Voilà la pensée qui m' a traversé l'esprit. Sentant la colère monter, j'ai d'abord tenté de l'appeler, elle n' a pas décroché. Impatient, j'ai téléphoné à un pote qui m' a dit qu'elle était retournée dans sa ville natale : Belle Fleur... J'ai raccroché tout en descendant les marches de l'escalier. Je crois que j'ai même pas réfléchi que j'étais déjà dans ma voiture direction l'aéroport. Il était hors de question qu'elle sorte de ma vie. J'avais trop besoin d'elle... Je frappais le volant en ayant cette pensée. Non, c'est juste une fille comme les autres Dawson ! Voilà ce que je devais me dire. Cependant, il était certain que jamais je n'aurai prit le volant de ma voiture pour une quelconque autre fille.  

Hello mon poulet Quelle jolie fiche ! Bienvenue officiellement à Belle Fleur ! En espérant que tu vas pas trop mettre le dawa dans cette tranquille petite ville, sinon attention à Mémé, ses coups de canne sont redoutables Have fun


Bravo ma caille, tu es validé(e) ! Tu vas bientôt pouvoir jouer pleinement, c'est pas cool ça !? Tu peux dès à présent créer ta fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], ainsi que ton[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et pourquoi pas ta [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Il se peut que tu ai besoin d'un scénario, tu peux donc créer le tien dans[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! Dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] tu pourras nous donner tes idées/avis/changements/demandes d'intrigues etc... Parce que KOMD c'est aussi chez toi ! N'oublie pas que Grand Ma' raffole des ragots, si tu as une information, n'hésite pas à lui en faire part [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Tu peux même voir les petits secrets de Belle Fleur déjà dévoilés dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Sache que tu peux contacter Grand Ma' pour toutes occasions, que ce soit pour un événement important, un deal... Nous souhaitons faire de KOMD un forum interactif et amusant donc n'aie pas peur ! Oh et, afin d'être au COURANTdes nouveauté du forum n'oublies pas de suivre [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Trêve de blabla je te laisse voler de tes propres ailes, contact nous si tu as le moindre soucis, mais surtout, amuse toi ! Après tout, on est chez mémé...