Beaucoup vous diront que j’ai eu une enfance normale, dans une petite ville normale avec des parents normaux… Je peux vous dire que ces personnes-là ont tout faux. Je ne suis pas normale et vous allez très vite comprendre pourquoi. Certes, je suis née dans une ville normale, la grande ville de Belle Fleur, en Louisiane. J’étais la fille de Patrick Nielsen et de Grace Dacian, un père irlandais et une mère ukrainienne. Et moi, j’étais américaine car née aux Etats-Unis. Déjà, là, on n’était plus dans le normal. Les cinq premières années de ma vie furent normales même si mes parents se disputaient beaucoup. Ma mère reprochait souvent à mon père, son époux, de rentrer tard le soir avec du parfum de femme sur lui. J’étais souvent couché quand mes parents se disputaient mais cela me réveillait toujours. Alors il ne me restait plus qu’à pleurer en silence, priant le ciel pour que mon père ne vienne pas dans ma chambre pour venir m’embrasser. J’avais toujours eu l’impression que mon père ne m’aimait pas. J’avais surtout peur que, pendant une dispute, mon père ne décide de quitter ma mère et ne m’embarque avec lui pour aller vivre chez sa maitresse. Vous aussi vous pensez cela… Nous nous sommes tous trompé. Le drame eut lieu quand j’avais cinq ans, cinq années à entendre mes parents se disputer, cinq années à pleurer certains soirs seule dans ma chambre, dans le noir. Et puis, ce soir de Janvier mille neuf cent quatre-vingt-onze, ma vie bascula dans l’horreur. Encore une dispute entre mes parents, encore une nuit où j’allais pleuré. Mais au moment du point culminant de la dispute, j’entendis un cri dans la cuisine ainsi qu’une porte qui s’ouvrit et qui se referme. Je me redressais dans mon lit et descendit dans la cuisine. Mes parents ne s’y trouvaient plus. J’aperçus alors la porte du sous-sol. Je l’ouvris et descendis les escaliers, attiré par les bruits que j’y entendais. Mon père était en bas, occupé à frapper ma mère. Cette dernière tourna alors la tête vers l’escalier et m’aperçut, écarquillant les yeux et rendant ma présence connu de mon père. Ce dernier se tourna vers moi et me demanda d’approcher. J’avais peur de mon père, j’avais toujours eu peur de lui alors je ne pus qu’approcher, bien décidé à ce qu’il ne me fasse pas de mal. Il me fit asseoir sur un tabouret et me demanda de regarder ce qu’il faisait à ma mère. Toujours terrorisé, je m’assis et le regardait battre ma mère. Le sang coulait de son visage, de son nez cassé, de ses pommettes fracturées. Je n’avais jamais vu mon père dans un tel élan de rage et je ne pouvais qu’assister à cela, l’envie de vomir au bord des lèvres. Je regardais de temps en temps l’horloge pour suivre un peu le temps qui passait et surtout, en me demandant quand mon père allait enfin me permettre de retourner dans mon lit. A un moment, il m’annonça qu’il avait presque finit et me demanda d’approcher, ce que je fis. Une fois devant ma mère, mon père me demanda de lui faire un bisou et de lui dire au revoir. Je ne me demandais pas ce qu’il comptait faire. Pour moi, j’allais pouvoir retourner me coucher et je disais juste bonne nuit et à demain à ma mère. Mais alors que j’allais prendre la direction de l’escalier, mon père me retint sèchement par l’épaule et me glissa une arme à feu dans les mains. Il me demanda de tirer, ce que je fis, terrorisé à l’idée de ce que mon père pourrait me faire si je ne faisais pas ce qu’il me demandait. La balle fusa du canon, le bruit fut assourdit par le silencieux qu’il avait installé et elle alla se loger dans le crane de ma mère, entre les deux yeux. Mon père me fit lâcher l’arme et me laissa seule dans la cave avec le corps de ma mère. Je me glissais entre ses bras pour la réconforter, ignorant totalement qu’elle était morte.

Le soleil vint me réveiller vers dix heures du matin. Je me précipitais à l’école, dans mon pyjama tâché de sang. J’étais en retard et personne ne m’avait aidé à me préparer. Mon père dormait toujours à l’étage et ma mère n’avait pas bougé dans je l’avais secoué, j’avais donc pensé qu’elle dormait elle aussi. Le surveillant me vit arriver et appela tout de suite la directrice de l’établissement. Cette dernière me fit entrer dans son bureau et appela la police de Leicester. Ils arrivèrent rapidement et je les conduisis jusqu’à chez moi. Ils trouvèrent le corps de ma mère dans la cave et mon père couché dans sa chambre, encore endormit. La police retrouva l’arme qui avait tué ma mère et on découvrit que ce n’était pas la première victime de mon père. Ce dernier était un tueur en série dans la campagne de Louisiane. Il n’avait pas été trouvé jusqu’à présent car les empreintes ne donnaient rien mais maintenant, ils savaient. Tout comme les gens de Belle Fleur savaient. Depuis lors, le regard des gens sur moi changea. De petite fille, je suis devenue un monstre. Tout le monde savait que j’avais appuyé sur la détente de l’arme qui avait tué ma mère. Ils se fichaient bien que mon père soit celui qui tenait l’arme derrière moi. Pour eux, j’étais un assassin, un monstre. J’avais sept ans quand je pus enfin quitter cette ville. J’allais m’installer chez ma tante, la sœur de ma mère et sa famille, dans la belle ville de Seattle, dans l'état de Washington. Si ma tante et mon oncle m’acceptèrent rapidement, mon cousin eut beaucoup plus de mal à accepter ma présence dans le foyer. Toute la petite famille savait qui j’étais mais mon cousin n’arrivait pas à accepter qu’un assassin soit sous son toit. Il refusa d’ailleurs que nous dormions dans la même chambre, argumentant qu’il ne voulait pas être tué dans son sommeil. Cette réflexion me fit mal et je partis rejoindre la chambre d’ami qui était devenue une chambre de petite fille. Mais rapidement, mes nuits furent agitées. D’horribles cauchemars vinrent hanter mes nuits et je me réveillais souvent en sursaut, les larmes roulant sur mes joues. Ma tante venait toujours pour me réconforter mais cela n’enleva pas les cauchemars. Une nuit, ma tante était en déplacement avec mon oncle et c’était mon cousin, de cinq ans mon aîné qui veillait sur moi. Autant vous dire qu’il ne me parlait pas depuis mon arrivée, cinq ans plus tôt. J’avais alors douze ans et lui dix-sept. Cette nuit-là non plus, les cauchemars ne me laissèrent pas tranquille. Réveillé en sursaut par le visage de ma mère qui me regardait de ses yeux vides, je pleurais dans ma chambre, le visage enfouit dans mon oreiller pour assourdir le bruit de mes pleurs. Je savais que mon cousin me détestait et je ne voulais pas qu’il se moque de moi le lendemain matin. Mais la porte de ma chambre s’ouvrit et mon cousin vint se poser à mes côtés. Il me demanda de me calmer, que pleurer ne changerait rien à ce qu’il s’était passé. Pour la première fois depuis cinq ans, il venait me voir de lui-même pour me parler. Je soulevais la tête pour le regarder et c’est quasiment naturellement qu’il me prit dans ses bras, me chantonnant une berceuse pour me réconforter et m’aider à me rendormir. Le lendemain, ma tante était de retour. Si j’avais réussi à tisser un lien profond avec mon cousin en une nuit, nous n’en fîmes rien paraître à ma tante. Elle aurait certes été très contente de voir que nous nous acceptions enfin mais il était tellement amusant de la voir s’énerver après nos disputes. Le soir, il venait souvent me voir dans ma chambre pour m’aider à m’endormir mais il ne venait pas quand j’avais des cauchemars, laissant ma tante le faire.

A dix huit ans, je terminais mon cursus scolaire avant de me lancer dans le mannequinat. Il y avait une agence de mannequin à Seattle et avec l'aide de ma tante, dont j'avais pris le nom de famille, je pus entrer en tant qu'élève. Rapidement, j'eus droit à une belle place dans les pages d'un magasine de Seattle. C'est ainsi que je me fis remarqué par le PDG d'une grande chaine de luxe qui me demanda de devenir un de ses mannequins. Mais le succès fut long à obtenir: je perdis beaucoup de poids, sombrant dans l'anorexie, pour obtenir ce que je voulais: au moins un défilé dans la robe de mariée. Malheureusement, ce privilège ne fut jamais pour moi malgré tous mes efforts. J'aurais voulu mourir, j'en avais même très envie mais vint un homme qui me sauva la vie, sans rigoler. C'était un grand joueur de tennis que j'avais rencontré lors de l'US Open 2007. Nous avions alors vingt-et-un ans et nous nous étions rencontrés au début du tournoi. Si lui ne gagna pas le tournoi cette année là, j'avais gagné un ami. Cependant, j'ai perdu contact avec lui après une nuit passée dans ses bras. Ce n'était pas de sa faute mais la mienne. Je ne voulais pas de relation amoureuse même si j'étais tombée amoureuse de lui. Je n'arrêtais pas de me dire que cela m'était interdit à cause de mon passé. Mais quelques semaines plus tard, je me rendais compte que quelque chose n'allait pas. Un test plus tard, l'effroyable vérité se dévoilait: j'étais tombée enceinte et j'étais dans l'incapacité de prévenir l'homme de ma vie. J'ai quitté la chaine de luxe pour mener à bien ma grossesse. Je décidais de garder l'enfant, une petite fille qui fit rapidement mon bonheur. Mais il y a quelques mois, la nostalgie m'a repris. Ma fille voulait connaître l'endroit où j'avais vécu et, même si j'ai un temps pensé à retourner vivre à Seattle, j'ai finalement décidé de revenir vivre à Belle Fleur, sachant que la ville avait surement oublié qu'y j'étais. Aujourd'hui, je vis avec ma princesse dans une grande maison. Beaucoup me reconnaissent comme un mannequin mais il n'y a encore personne qui a reconnu la petite fille de cinq ans qui a assassiné sa mère.

La première partie de ton histoire m'a tellement choquée
Si Svea voulait devenir chanteuse alors il lui faudra certainement un lien avec Nadie
bref une nouvelle fois: bienvenue sur KOMD


Bravo ma caille, tu es validé(e) ! Tu vas bientôt pouvoir jouer pleinement, c'est pas cool ça !? Tu peux dès à présent créer ta fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], ainsi que ton[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et pourquoi pas ta [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Il se peut que tu ai besoin d'un scénario, tu peux donc créer le tien dans[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! Dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] tu pourras nous donner tes idées/avis/changements/demandes d'intrigues etc... Parce que KOMD c'est aussi chez toi ! N'oublie pas que Grand Ma' raffole des ragots, si tu as une information, n'hésite pas à lui en faire part [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Tu peux même voir les petits secrets de Belle Fleur déjà dévoilés dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Sache que tu peux contacter Grand Ma' pour toutes occasions, que ce soit pour un événement important, un deal... Nous souhaitons faire de KOMD un forum interactif et amusant donc n'aie pas peur ! Trêve de blabla je te laisse voler de tes propres ailes, contact nous si tu as le moindre soucis, mais surtout, amuse toi ! Après tout, on est chez mémé...