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MessageSujet: Dernier étage ∇ Leanna    Dernier étage ∇ Leanna EmptyMar 26 Mai - 2:21




PÉNITENCIER D'ÉTAT DE LOUISIANE ∇ IL Y A TROIS ANS
DERNIER ÉTAGE ∇ LOUIS & LEANNA


Des heures, des jours, des semaines. Combien de temps encore ? Il n'arrive plus à se souvenir, à compter, à se rendre encore compte d'une réalité passée et tellement subjective. Des heures, des jours, des semaines. Long time ago. L'isolement total est quelque chose d'inimaginable pour qui n'y a jamais mis les pieds. Lou est surpris de supporter encore la peine, bien qu'avec difficulté. Oh, when will you ever learn? Des cernes marron courent sous ses yeux fatigués par le manque de lumière. Il ne le sait pas, mais cela fait déjà quasiment deux mois qu'on l'a traîné dans ce trou, deux mois qu'il connaît par coeur ces quatre murs, à peine sept mètres carrés qu'il foule dans l'uniforme orange fatigué, sept mètres carrés sur lesquels, accroupi, il tente de reconstituer son passé, peut-être un peu le présent - mais le présent est si douloureux qu'il préfère le laisser derrière lui -, jamais le futur. Il se force à faire des pompes, ce qu'il peut d'effort physique. Histoire de dormir un peu la nuit, ou ce qu'il croit être la nuit puisqu'il n'y a plus de repères dans cet endroit maudit où il n'est qu'à moitié homme. Il ne s'est pas lavé depuis quand autrement qu'avec le lavabo minuscule ? Depuis quand n'a-t-il pas vu le soleil ?
Des heures, des jours, des semaines.
Il a fermé les yeux et tout s'est envolé, il se répète des vers oubliés, c'est pas un poète, il s'égare juste où les pensées le mènent, et le visage d'Alma apparaît, flou, il a peur de l'oublier, Alma, Alma, Alma, il répète son nom sans se lasser, Alma, Alma. Il n'entend même pas les bruits de pas dans le couloir.
Un bruit de loquet qu'on ouvre, un cliquetis de clés, un cadenas qui gémit sourdement. La lourde porte s'ouvre en grand. Lou cligne des yeux, aveuglé par le flot de lumière artificielle qui inonde le cachot. La silhouette d'un gardien se dessine distinctement dans l'encadrement. Il croit reconnaître Jackson, l'un des gentils, mais Jackson n'a pas l'air d'avoir que ça à faire.
— Debout, Morel.
Étonné, il parvient à se redresser.
— C'est fini ?
Le ton enfantin et naïf fait marrer le gardien qui agite une lourde chaîne à laquelle sont accrochées des menottes.
— Pas encore, il te reste trois semaines. Mais t'as une visite, petit veinard.
Louis hausse le sourcil, les punis n'ont normalement pas le droit aux visites. Il pense à son avocat, lequel aurait pu contourner l'interdit. Mais s'il s'agissait de son avocat, Jackson n'aurait pas cet air goguenard. Cela ne peut venir que d'une seule personne. Et c'est le visage de Leanna qui s'affiche soudain devant lui, puisqu'elle est la seule à venir le voir. Jackson s'apprête à lui passer les lourdes chaînes aux poignets et aux chevilles, Louis a un mouvement de recul.
— C'est vraiment nécessaire ?
— Tu crois pas que tu nous as assez fait chier, Morel, avec tes conneries ? Allez, avance ou je te recolle là-dedans.
C'est vrai qu'il aurait pu se tenir à carreau, c'est déjà son deuxième séjour au trou et il ne parvient pas à se maîtriser, il a fallu trois hommes pour l'y traîner cette fois, on l'a cherché, il ne sait plus qui a frappé en premier, et il n'a pas eu le choix, il a soudain perdu le contrôle, c'est à peine s'il s'en souvient. Mais deux mois là-dedans sont suffisant pour annihiler toute tentative de rébellion. Il se laisse entraver docilement, harnaché comme un animal dangereux, conscient que c'est la condition pour qu'il ait droit à cette visite. Comment Leanna a réussi à convaincre l'administration de la prison de le laisser sortir de l'isolement le temps d'une demi-heure, c'est autre chose. Jackson vérifie que les chaînes sont bien en place et le prend par le bras.
— Allez, on y va. Et, Morel. Un conseil, ne fous pas tout en l'air, au moindre problème je n'hésiterai pas à te coller encore trois mois au trou, et tu le sais aussi bien que moi. Tiens-toi tranquille.
Il acquiesce silencieusement. Au fond, Jackson a raison, il faudrait qu'il arrête ses conneries. Et suit à pas serrés à cause des chaînes, l'officier qui le conduit jusqu'au parloir. Leanna l'y attend déjà, les yeux levés vers il ne sait quoi, sa blondeur, sa fraîcheur semblent totalement inappropriées dans un lieu pareil, soudain elle le voit, ça y est, elle l'a vu, et elle lui sourit, il ne peut s'empêcher de faire de même. Combien de temps depuis sa dernière visite ? Sans doute trois mois, si longtemps, il s'assoit en face d'elle, un dernier regard entendu du gardien et ce dernier s'éloigne.
— Lea.
Et dans ce mot, tandis qu'il détaille, dans la lumière si longtemps désirée, les traits de son visage, il a mis toute la beauté du monde. Il éclate de rire, conscient qu'il ne doit pas ressembler à grand chose dans l'uniforme orange, les cheveux sales, les yeux cernés, menotté comme un forçat. Mais malgré la honte, avec elle tout disparaît. Ne reste que le vrai bonheur de voir sa meilleure amie dans un lieu aussi détesté, comme un petit miracle.
— Je ne sais pas comment tu as réussi ce coup-là, mais bien joué.
Il désigne les chaînes en souriant, ce sourire-là est un peu forcé.
— Je t'aurais bien embrassé, mais je crois que c'est compromis... Ne m'en veux pas.
Et ses yeux fatigués disent : raconte-moi. Raconte-moi tout ce que je ne suis pas, car c'est tout ce que je veux savoir.





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MessageSujet: Re: Dernier étage ∇ Leanna    Dernier étage ∇ Leanna EmptyJeu 28 Mai - 18:00

Le pénitencier dernier étage × Louis et Lea

« Veuillez décliner votre identité ainsi que celle du détenu à qui vous rendez visite.
-Leanna Rosebury. Je viens voir Louis Morel ». Les yeux du gardien se baissèrent sur la fiche qu’il tenait jusqu’à ce qu’il repère mon nom sur la liste de visiteurs autorisés. « Mr Morel est en isolement mais je vois que vous bénéficiez d’une exception. Vous pouvez entrer » je l’ai remercié avec un léger sourire, j’ai pris le badge marqué visiteur et je suis rentrée dans le pénitencier. Je n’étais pas venue ici depuis des mois… trois je crois. Louis n’arrêtait pas de faire des séjours à l’isolement. Mais aujourd’hui j’avais obtenu le droit de le voir le temps d’une demi-heure. C’était peu mais l’administration me faisais une faveur alors je n’avais pas le droit de protester. Les couloirs du pénitencier me donne froid dans le dos, je ne comprends pas comment on peut vivre dedans. Mais je sais aussi que cette atmosphère est faite exprès pour convaincre les détenus de ne pas récidiver afin de ne pas retourner ici. Avant que Louis ne soit arrêté je n’avais jamais mis les pieds dans un pénitencier. A présent j’étais une habituée, je connaissais les  surveillants pénitenciers et mêmes quelques familles qui rendaient, eux aussi, visite. Une fois arrivée aux parloirs le gardien me demanda de patienter le temps que Louis arrive. J’ai l’impression de passer ma vie à l’attendre, j’attends qu’il sorte de son cachot, j’attends qu’il sorte de prison tout court. Puis je l’ai vu arriver, menottés à des chaines comme s’il était un dangereux criminels… j’ai entendu dire qu’il était en isolement suite à une bagarre.

Ne l’ayant pas revu depuis plusieurs mois je fus surprise de constater que la prison avait des effets néfastes sur lui. Des cernes faisaient son apparition, il avait les cheveux en pétards comme s’il ne s’était pas brossé depuis des semaines. Son teint blafard signifiait qu’il n’avait probablement pas vu un rayon de soleil depuis longtemps. « Lea. » Il éclata de rire mais son rire ne fut pas communicatif. J’ai froncé les sourcils avant de secouer la tête d’un air réprobateur. « Je ne sais pas comment tu as réussi ce coup-là, mais bien joué. »

« Et bien justement j’ai harcelé l’administration et j’ai menacé de faire un recours pour atteinte aux droits fondamentaux de l’homme parce que t’es dans un trou depuis des semaines ! Mais ça c’est ta faute. Et heureusement à force de venir ici je connais le directeur et je crois qu’il a eu pitié de moi ». j’étais en colère… en colère contre lui parce qu’à cause de lui je ne l’avais pas revu depuis des semaines. D’habitude je ne suis jamais énervée, je ne lui fais jamais de leçon de moral mais aujourd’hui c’était différent. « Tu m’as manqué espèce de petit imbécile incapable de rester tranquille deux minutes. » Louis est mon meilleur ami et ne pas le voir me faisait du mal. « Bon alors tu veux connaitre les nouvelles du monde extérieure ? La principale c’est que sans étonnement je me suis faite virer de mon travail. Ces imbéciles ne savent pas apprécier mon talent. Sois disant je suis nulle en cuisine. Pff !! » C’était notre rituel, dès que je le vois je lui apporte les nouvelles de l’extérieur, une façon comme une autre de le rattacher à ce monde malgré son enfermement.

 
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MessageSujet: Re: Dernier étage ∇ Leanna    Dernier étage ∇ Leanna EmptyLun 1 Juin - 19:50

Spoiler:



Il la regarda parler, détaillait le mouvement de ses lèvres presque inconnues, bien qu'il eût entendu des centaines de fois le son de sa voix. "dans un trou depuis des semaines", il saisissait un mot ici et là, oui un trou, il eut presque un sourire tant le terme était générique, après tout en taule on disait aussi le trou, attention Morel, tiens-toi tranquille ou bien c'est le trou, mais elle avait ce ton légèrement agacé, un ton qui voulait dire j'en ai marre Lou, j'en ai marre de venir te voir dans cet endroit sordide, chargé de chaînes et chaque fois plus abîmé, j'en ai marre de ramasser les morceaux - c'était au fond ce qu'elle faisait à chaque fois. Il accepta les reproches. C'était de sa faute après tout et elle l'avait dit, elle avait raison, elle avait tout le temps raison et ç'en était presque agaçant. Mais qu'elle ait réussi à convaincre le directeur, Louis en resta bouche bée. L'homme n'était pas le genre à se laisser attendrir.
— Tu m'as manqué, espèce de petit imbécile incapable de rester tranquille deux minutes.
Il lui sourit franchement, cette fois-ci c'était un vrai sourire qui avait longtemps attendu de pouvoir se manifester.
— Tu m'as manqué aussi. Et t'inquiètes pas pour moi. C'est très sympa, l'isolement. Un pur moment de réflexion intérieure. Tu adorerais.
Ces deux-là venaient du même monde, celui des perdus, des blasés, des rescapés, des survivants en somme, de ceux que l'on ne regarde pas forcément d'un oeil très protecteur, et plus critique qu'autre chose. Pour galérer, ils galéraient. Et pourtant ils ne s'étaient jamais vraiment lâchés, comme s'ils avaient confusément besoin l'un de l'autre, d'une épaule sur laquelle parfois s'épancher. Mais ces rares moments de grâce disparaissaient peu à peu. Et il ne le savait pas encore, mais bientôt il perdrait quasiment tout ce qui lui restait.
Pour le moment non. Il tentait de profiter de ces quelques minutes hors du temps. Il n'osait pas penser au moment où des grosses mains le saisiraient par le bras pour l'enterrer à nouveau. L'appréhension le saisit, mais il n'eut pas le temps de penser plus avant qu'elle comprit, et lui donna exactement ce qu'il voulait : un fragment de vie qui n'était pas la sienne.
— Ils t'ont virée ? Ils savent pas ce qu'ils ratent. Même si bon, niveau cuisine...
Sourire narquois, il avait bien le droit de la charier un peu lui aussi. Il remua un peu sur la chaise, faisant cliqueter les chaînes qui le retenaient. Fou comme les prisons américaines possèdent un attirail de trucs destinés à entraver les gens. Jackson, sûrement énervé à cause de sa tentative de pourparler, avait sacrément serré les menottes. L'acier lui sciait les poignets, mais il fit bonne figure. La présence de sa meilleure amie rendait tout supportable, et il n'allait pas se plaindre. Au contraire.
— C'était quoi, déjà, ton boulot ?
Il n'arrivait plus à suivre. À chaque visite, Lea lui annonçait un nouveau boulot, une nouvelle vie, il savait bien qu'elle était une éternelle adolescente et qu'elle ne grandirait vraisemblablement jamais, mais elle l'étonnait quand même avec ses anecdotes qui le faisaient s'échapper un instant, comme ça, en un claquement de doigts, en une situation marquante, grâce à n'importe quoi en somme, tant que cela sortait de sa bouche.
— T'as pas envie de te poser ?
Il parlait d'un boulot, d'un mec, elle évitait soigneusement le sujet à chaque fois, il parlait un peu de tout, parce qu'elle était pire qu'un oiseau qui ne se pose jamais plus de quelques secondes sur la même branche avant de s'envoler à nouveau à tire d'aile.
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MessageSujet: Re: Dernier étage ∇ Leanna    Dernier étage ∇ Leanna EmptySam 27 Juin - 14:10

Le pénitencier dernier étage × Louis et Lea

« Tu m'as manqué aussi. Et t'inquiètes pas pour moi. C'est très sympa, l'isolement. Un pur moment de réflexion intérieure. Tu adorerais. » Ma vie à moi n’est pas terrible, je le sais et je l’assume. Mais au moins moi je e suis pas en prison pour une histoire débile. Il aurait pu sortir de prison ou au moins il pourrait éviter de faire des allés retour en isolement parce que ça me complique pour les visites. « Mouais enfin trop de relaxation intérieure tue la relaxation intérieure je dis ça je dis rien ». Mais je ne suis pas rancunière alors je n‘allais pas lui continuer à lui tirer la gueule. J’ai vite repris mes habitudes, et même si on se trouvait dans un parloir de prison, je retrouve le Louis que j’aime tant.

J’étais à présent en train de lui raconter que pour la 40 ème fois je m’étais fait renvoyer de mon boulot. C’est une habitude chez moi. « Ils t'ont virée ? Ils savent pas ce qu'ils ratent. Même si bon, niveau cuisine... «  j’ai ouvert grand la bouche pour montrer ma réprobation. Puis j’ai secoué a tête «  Ouais t’as raison je suis nulle !!! » puis il a enchaîné.  « C'était quoi, déjà, ton boulot ? » J’ai une nouvelle fois ouvert la bouche pour protester, j’ai ensuite croisé mes bras sur ma poitrine et j’ai fait mine de la bouder. «  Tu  ne te souviens même plus où je bossais et tu prétends être mon meilleur ami !? tu me déçois Louis !!! Je suis vexée » Bien évidemment je plaisantais. Je change tellement de vite de boulot que je n’allais pas lui en vouloir d’oublier la liste de tous mes boulots. « Pour la peine je ne te dirais même pas où je bosse maintenant » J’ai beau m’être faite virer y’a 2 jours j’ai quand même réussis à trouver un nouvel emploi. Je suis douée pour rebondir rapidement, mais c’est surtout que j’ai pas vraiment le choix car mon loyer ne va pas se payer tout seul.

« T'as pas envie de te poser ? » face à cette question je me suis immédiatement braqué. Louis sait que j’ai horreur de cette question . je déteste qu’on me dises que je gâche mes capacités, que je devrais trouver un vrai travail, que je devrai me trouver un mec, me marier… « Et toi alors ? t’as pas envie d’arrêter tes conneries et sortir de prison ? » Et comme toujours je détourne le sujet.

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