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 7 Rue des Edelweis # Histoire d'O (svana)

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MessageSujet: 7 Rue des Edelweis # Histoire d'O (svana)   7 Rue des Edelweis # Histoire d'O (svana) EmptyJeu 21 Mai - 17:40

Histoire d'O
VALERY & SVANA

So I murder love in the night, watching them fall one by one they fight. Baby, I'm a sociopath, sweet serial killer. On the warpath, 'Cause I love you just a little too much. ✻✻✻ Rêverie. A la main qui s’agite sous le drap. Le grognement et l’extinction. « Putain... continue » L’enragé qui gueule contre le masculin. Le réveil maladroit du corps tyrannisé de la nuit. Carcasse d’homme à ses cotés, Dorian qui n’a pas trouvé le chemin de sa chambre, animal dégorgeant l’alcool à des kilomètres. Sa main, à l’autre, qui emprisonne. Sale rat. La prison dont il se libère. La fureur aux reins. Le crâne est un tambour, une fanfare en répétition qu’il ne saura calmer qu’avec un cachet et une bière. La couette de laquelle il se défait avec difficulté, l’autre qui grogne, croit avoir un éros dans les bras, coup de poing sauvage pour l’éloigner. Une douche dont il a besoin, une heure sous l’eau chaude, à ne plus réfléchir à tous les gravats qui chahutent dans sa caboche. L’eau qui coule. Une autre déjà présente, qu’importe, il se glisse doucement, reptile adroit qui se faufile entre la vapeur. Une envie d’hurler, de dire que c’est son tour, qu’elle doit attendre et la volonté meurt pour une autre envie, plus pressante, plus dérangeante, au tissu devenu obstacle. A l’ennui quand ça lui arrive les matins, à l’ennui quand Dorian s’accroche et le rend ivre. D’aucune fille qui n’est présente et pas l’envie d’être seul à la tâche. Trop tard. La vapeur masque et dévoile la jolie, d’une vitre capricieuse où le regard se perd pour les vices de l’homme.

Adossé au mur, l’animal tremble de ses envies, au corps qui cravache par les pulsions masculines. Les doigts imprudents qu’il glisse, au voile arraché pour l’envie matinal. Les mouvements à la lenteur connue, à la maitrise d’une pratique qu’il hait, qu’il préfère laisser aux bouches des autres. A s’y enfoncer jusqu’à les étrangler. L’image qui arrache le feulement. Des petites qu’il aligne à son esprit, des jolies dans lesquelles il crache. Il s’acharne pour finir avant qu’elle ne sorte. La furie des mouvements, mais trop tard. L’eau est coupée. Le vice qu’il cache au boxer. Ridicule pensée. Vêtement inutile. A la douleur de l’attente.

« C’était mon tour, je déteste attendre… pas de chance, tu vas devoir traverser le couloir à poil » La serviette qui traine à ses pieds. Le tissu jeté et les vêtements de Svana absents. Condamnée pour sa vue, offerte à ses volontés. « T’es pas dégueulasse à regarder » Tête qu’il penche de côté, doucement, à l’appréciation de ce qu’il voit. Nudité qu’il a déjà vue, l’autre nuit, quand il a manqué de l’avaler et de n’en faire qu’un encas sous ses paluches avides. Loup dégueulasse. Image différente. Le délice pour le regard. Elle le tue, saccage ses volontés. Juste une gosse, comme les autres et non… il existe une différence qu’il ne saisit pas. « Pourquoi t’es déjà debout, il est trop tôt » Les paroles hachées. Décousues. Foutues. La vision qui ravage le fauve. Même pas un dernier touché, pas même un effleurement. La débâche de ses émotions. Le gémissement à la surprise. Le foutre au tissu. La poupée qui l’a mis à genoux. « Ta gueule… tu commentes même pas » La menace jetée. Pitoyable, à l’égal des adolescents devant un premier porno. A jouir pour une vision, à s’en dégueuler le boxer pour une gosse sortant de la douche. Mieux que toutes les putains du monde.

 
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MessageSujet: Re: 7 Rue des Edelweis # Histoire d'O (svana)   7 Rue des Edelweis # Histoire d'O (svana) EmptyVen 22 Mai - 14:07

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VALERY & SVANA

So I murder love in the night, watching them fall one by one they fight. Baby, I'm a sociopath, sweet serial killer. On the warpath, 'Cause I love you just a little too much. ✻✻✻ L’enfant des voluptés se meurt dans les bras du sommeil Morphée, sur le sol le corps allongé, sur la terre des saletés elle repose gisante aux cheveux des feuilles d’automne d’or mêlé à la boue des sévices tissés ; la peluche qu’elle sert sur sa féconde poitrine se soulevant paniquée même dans ses rêves éblouies l’ombre des désirs suintant la pourchasse, le phallus du démon comme une figure moqueuse perturbe les souvenirs brûlants d’une douce étreinte avec le prince. En sursaut elle s’éveille petite biche, farouche ses yeux qui contemplent la cellule, la cage dépareillée ; des bras qui se tendent à la cicatrice de l’ours immobile c’est un rituel que de palper les verts billets, condition de la survie, condition de la fuite bientôt qu’elle se répète mantra poignant dans la tête percée des traumatismes à chaque fois qu’Asmodée permet aux monstres de toucher la sensualité. Humble vêtue dans son pyjama raccommodé n’est-ce pas qu’il est grotesque, usagé, des trous aux manches et les fils étoilés sur ses jambes de lait, le haut laminé, d’une petite taille pour la gamine encore fatiguée ; elle oublie de prendre les loques dans sa main pour se diriger vers la salle de bain, chancelante par les neiges aphrodisiaques des vapes.

Elle baille un peu, la paume d’un reste de politesse, le miroir qu’elle ignore narquois de sa face lisse qui chante les hymnes de l’admiration narcissique, Svana elle souhaite disparaitre, affaiblir la chair, se muer en esprit car le métier tronqué, obligée de donner le labeur aux poches du roi coud des perles à ses yeux, grises de la tristesse divine d’une enfant maltraitée par la vie. Elle survit Svana avant c’était la jungle des rues, les squats où les drogués se réunissaient autour des flammes imaginaires de la dépendance c’étaient surtout les aguilles dans les veines des bras déjà détruits, c’était les paroles incohérentes, bouillies de langues qui s’échinent au message incompris, c’était les courses lors des marchés, l’aventure du vol quand il n’y avait rien à bouffer que des graines dans les poubelles fouillées. Et l’enlèvement, la déportation de la juvénile vers l’ogre affamé, présentée nubile à ses pieds, le saccage d’un territoire de la virginité les sabots de l’adroit monarque à sa grenade maculée de ce sang virginal.

Dans la douche les sanglots, torrent bouillant, se font insistant, le ventre se plie, se déplient les entrailles de la sublime là, dans le bac à l’eau humide ; le savon vient frotter les membres endoloris, vient s’étaler sur la charogne tremblante de la beauté, de dos à la porte translucide elle regrette seulement un verrou protecteur à la jumelle d’entrée. S’éteint le pommeau où jaillit encore quelques gouttes, la fillette retenant son souffle à la vision d’horreur qui s’offre, la femme lascive de la débauche relevant ses jupons de terreur, lui qu’elle ne nomme pas dégoutée par le nom même, l’identité du souverain explosé dans la fragile colombe des promesses charnelles. Elle est devant lui, nue de la première naissance, nue où glissent les eaux érotiquement contre sa nuque, nue l’agnelle innocente pour le regard du pervers, le miracle d’un enfant désiré par l’adulte. La princesse observe ce monceau de tissu serviette négligée jetée aux chausses de l’empereur vomitif, la main dans le caleçon. A sa remarque elle hausse les épaules, gardant une contenance mais hurlant en silence, ses lèvres en trait sanglant, les iris figés par la sensation d’être grignotée, avalée, dépucelée. « T’étais pas là alors j’ai pris ma douche, faut que je paie un impôt pour ça ? T’as qu’à me laisser partir comme ça t’auras la douche pour toi. » Un connard s’éparpille entre les stries de moisie des murs acariâtres, la hargne comme défense, la colère comme arme futile. « Parce que je fais des cauchemars à cause de toi. Voir ton visage me fait vomir. Pourquoi tu n’es pas encore mort ? T’es un trouillard ? T’es bon qu’à parler et à baiser. » Des vérités qui s’énoncent, concrètes à la voix fluette, mélodique de la gosse courageuse, les mots se balance avec elle des boulets qui transportent les vérités noires de certains.

Le filet grumeleux dans le pantalon achève un cri, une main sur la bouche des lippes carmines, le sperme du matin arrosant les jambes du colosse et elle, petite fille, se retenant du choc d’une seconde à la vasque du lavabo ignoble. « T’es pire qu’un porc ! » L’expression se délite, grésille dans la pièce étroite, la rouge affolée mais droite le dos appuyé contre la cloison de plâtre, elle s’avance, griffe, mord le bras du prêtre, chaton perturbé par les souvenirs qui affluent, oiseau piégé dans un tombeau de verre, celui palpitant du désir chaud de l’amour tremblant. « Dégage de là ! Allez laisse moi passer ! » Qu’elle s’exclame ivre de la protection des draps de satin d’une chambre immaculée.

 
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MessageSujet: Re: 7 Rue des Edelweis # Histoire d'O (svana)   7 Rue des Edelweis # Histoire d'O (svana) EmptyVen 29 Mai - 9:57

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So I murder love in the night, watching them fall one by one they fight. Baby, I'm a sociopath, sweet serial killer. On the warpath, 'Cause I love you just a little too much. ✻✻✻ Les mots jetés, les accusations et la vérité lancée. « J’arrive pas à crever – j’ai essayé, y’a rien qui fonctionne » Des lames de rasoir, la roulette russe, la pendaison, les cachets. Il a TOUT essayé, ne manque plus que de se jeter du haut d’une tour, ce qui est impossible dans ce trou paumé qui ne comporte aucun building, rien du tout pour se tuer correctement. Et mettre sa tête sous une scie sauteuse, ou alors, s’attacher à des rails ? Trop douloureux, trop dégueulasse. Il préfère une mort propre, à la trouille d’une idée stupide – que si écrasé, son corps soit le même en enfer ou au paradis. Qu’il débarque, petit tas de bouillis dans un bocal. Idée ridicule mais qui l’empêche de correctement se suicider. Baiser et… baiser. Sa vie est un cycle infernal. Les armes, les filles, le sang, l’alcool, parfois la drogue et les porno. Rien de bien concret, juste un pauvre mec qui n’a pas totalement grandit, qui se traine une carcasse de quarante et quelques années. Toujours le même cabot, toujours les mêmes envies. A l’horreur de réaliser que bientôt – avec un sursit de quinze ans -  il sera un cadavre incapable de tenir sa queue ou de la foutre correctement. « J’sais… j’sais. J’fais rien d’autre dans ma vie, tu m’excuseras de faire c’que j’aime » D’autres voies, d’autres choix ? Il n’en a pas eu. Et que personne ne vienne lui dire que chacun est libre de choisir son chemin. FOUTAISES. Un gosse d’une famille décharnée, un gosse de la rue, un chien sauvage n’a aucune issue, rien du tout. Condamné au même sort que les parents, foutu pour la vie.  

Putain de bordel de dieu. Du foutre plein les doigts, c’est dégueulasse, c’est une habitude mais c’est toujours aussi crade, surtout de bon matin – bon appétit. Et tout ça JUSTE en la regardant, juste à voir une gosse arrachée à ses vieilleries de tissus. Il s’en maudirait pour les années à venir. Adossé contre la porte, les jambes tremblent, il aurait bien besoin de se laisser glisser jusqu’au sol et de ne plus se relever. L’alcool percute encore son crâne, le monde tangue et il ne rêve que d’une douche. Il grogne le gisant à la morsure contre son bras, le chat malade qui s’accroche au désespoir d’une fuite impossible. « C’est bon, t’as fini de faire tes crocs ? » Pas de sang mais la trace bien présente, mâchoire imprimée à son bras. Saleté de gosse, petite sauvage qu’il aurait du laisser à la crasse de la rue. Il s’en dégage et la laisse retomber sur le sol. « Tu restes là tant que t’es pas calmée » Animal qu’il met en cage, petite teigne dont il ne craint rien. « Y’a des lames dans le deuxième tiroir, si t’as envie de te venger » Les bras qu’il tend, l’invitation à la mort. « Ou la gorge si tu préfères mais c’est plus sale, t’en aurais partout sur l’visage » Le mécréant qui perd la réalité, abandonne les cartes et se laisse chuter, pitoyable carcasse sur le carrelage de la salle de bain. « T’permets, la clope du condamné » Cigarette et clope, la première bouffée, les poumons rognés. « T’as douze minutes pour te décider, et si tu fais rien, j’te prends contre le mur » Rature d’homme.

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