♥ C'est l'histoire de ma vie. ♥
Mon passé n'est pas gaie, mais il est ce qu'il est.
  Mon enfance a été tout ce qu'il y a de plus normal je dirai, du moins jusqu'à un certain âge, jusqu'à l'adolescence. Une fille unique élevée par mes parents qui m'aimaient et me le montraient, sans pour autant me gâter. Ils étaient loin de m'offrir un cadeau chaque jour. Depuis mon plus jeune âge, les cadeaux, c'était seulement à mon anniversaire et également à Noël, c'est tout, mais cela me convenait très bien. Il nous arrivait bien sûr d'aller au cinéma ou à la fête Foraine ou ce genre de choses-là, mais c'était très rare malgré tout. Je suis née en Angleterre.

  Quand j'ai eu 11 ans et demi, ma vie a basculé complètement, du jour au lendemain. En effet, ma mère est partie rejoindre l'autre monde, à cause d'une longue maladie. Et à partir de là, mon père s'est mis à me regarder d'un autre œil, même si je ne m'en apercevais pas initialement. Pour moi, c'étaient simplement des intentions normales d'un père envers sa fille, d'un père qui avait perdu sa femme. Mais petit à petit, mon père eut des caresses plutôt anormales d'un père envers sa fille, me caressant plus longuement la joue par exemple mais là encore une fois, je ne dis rien et me laissai faire car de mon regard de petite fille n'ayant plus sa mère, ça me paraissait normal. Quelques semaines passèrent ainsi, et un degré de plus fut encore franchi, l'air de rien encore une fois. En effet, alors que j'avais désormais environ 11 ans et 9 mois, mon père en me disant bonne nuit, passa sa main sous mon pyjama sur mon ventre et le caressa, allant jusqu'à toucher mes seins naissants. Là, encore n'ayant aucun recul par rapport à tout cela, je le laissai faire, je sentais en plus que j'en avais besoin de ces câlineries de mon père. Mais au fil des jours, il allait de plus en plus loin, ses caresses sur mon ventre et ma poitrine naissantes étaient de plus en plus poussées, quelque chose en moi me disait que c'était pas normal, qu'il fallait que j'arrête cela avant qu'il ne soit trop tard. Mais une autre partie de moi voulait que mon père continue car j'aimais cela malgré tout. Un jour, un mois environ après que mon père ait commencé ces caresses sur ma poitrine naissante, il descendit sa main sur mon intimité. Aussitôt, un frisson me parcourut le corps. Etait-ce de plaisir ou de peur, ou les deux confondus ? Ou autre chose ? Aucune idée, mais je n'arrêtai pas mon père malgré tout, bien qu'une petite voix en moi me disait qu'il fallait stopper tout cela et le plus vite possible. Pourquoi ne le fis-je pas ? Aucune idée. Je pensais peut-être qu'il en avait besoin lui aussi, que c'était normal d'une certaine façon, vu qu'il avait plus sa femme ? Aucune idée.

Les mois passèrent encore, mon père désormais avait des caresses très poussées envers moi, tous les soirs, il me mettait nue avant que je ne me couche et me touchait longuement, même avec sa langue sur mon corps. Lui restait habillé mais je sentais son sexe tout dur contre mon corps. Quand j'eus 12 ans, il vint me voir tout nu dans ma chambre en me disant que cette année, j'allais avoir un cadeau très spécial pour mon anniversaire. Je pris peur en le voyant dans cette tenue d'Adam et avec des cordes à la main, et je m'apprêtais à fuir alors qu'il s'approchait de mon lit où j'étais nue, sous ses indications préalables. Mais je n'en eu pas le temps, même pas par la fenêtre, il dut en effet prévoir mon geste, eut un geste très rapide pour me maintenir au lit où je me retrouvais puis il m'attacha. Et là, il fit ce que j'avais senti venir à l'intérieur de moi, en le voyant débarquer. J'avais peur, je hurlais, je pleurais, regrettant d'avoir laissé faire tout cela avant mais il était trop tard, j'étais sans défense et à sa merci. Je dormis très mal cette nuit là, j'étais traumatisée, je ne voulais pas que cela se produise à nouveau, je me sentais souillée. Le lendemain à l'aube, avant que mon père ne se réveille, je m'habillai, pris mes économies dans ma tirelire, une cinquantaine de livres sterlings et je partis, je ne voulais plus revoir mon père. J'attendis environ 2 heures devant un centre de soins où il y avait des assistantes sociales, je devais parler à quelqu'un de ce qui s'était passé, tout raconter, revivre cela une fois encore même si c'était difficile pour moi. C'est pourtant ce que je fis, quelques jours plus tard, j'étais placée en orphelinat et mon père mis en garde à vue avec interdiction de me voir. Quelques mois plus tard, un procès eut lieu, où je ne pris pas la parole, où on me permit de ne pas le faire afin de ne pas revivre à nouveau ce traumatisme. Heureusement, je n'eus pas en plus de séquelles physiques, suite à cela.

En orphelinat, je me sentais triste, solitaire, ne cherchant pas à avoir des amis, même si un garçon de 3 ans de plus que moi me prit sous son aile, et qu'il cherchait à me protéger des autres, mais je restais le plus souvent dans mon mutisme, ne disant pas grand chose mais cela ne semblait pas le déranger, il parlait pour deux. Les années passèrent, je n'oubliais toujours pas ce qu'il s'était passé, j'étais cependant désormais un peu plus bavarde, le garçon de l'orphelinat, Richard était même devenu mon ami, mon seul ami. J'avais alors 15 ans, on se mit à sortir ensemble, il était très attentif envers moi, très attentionné.

Quelques années passèrent encore, Richard et moi, amoureux fous l'un de l'autre, nous nous sommes mariés. Je pensais désormais pouvoir tracer une croix sur mon malheureux passé. Même si je ne pouvais pas l'oublier, au moins apprendre à vivre avec auprès de mon mari. J'avais 21 ans, lui 24, nous envisagions d'avoir un enfant tous les deux mais je n'arrivais pas à tomber enceinte. A l'âge de 26 ans, après mes études, je devins assistante sociale. Quand j'eus 30 ans, alors que les essais avaient été tous vains pour que je tombe enceinte, je voulus savoir pourquoi et ma gynécologue me dit qu'il n'y avait aucun problème de mon côté pour cela. Ca venait donc de mon mari alors. Je lui en parlai donc, je lui dis qu'il devrait faire des tests pour essayer d'où ça venait, que moi j'en avais fait. Mais il n'en fit rien et je vis que petit à petit, il se mit à boire de plus en plus à la maison, et il se mit à sortir le soir, rentrant de plus en plus tard et ivre. Au début je l'attendais mais je finis par me coucher et ne plus l'attendre. Un soir, il y a environ 1 an, alors que je m'étais endormie, je l'entendis rentrer, ivre très certainement comme très souvent désormais. Il faisait en tout cas un grand tapage, se cognant à des meubles. Il rentra dans la chambre dans un grand fracas.

- Femme, laisse ton mari faire son devoir conjugal !

Je n'en avais pas envie, il était dans un tel état : une barbe de 3 jours, complètement débraillé, ivre, vraiment répugnant. Nous n'avions d'ailleurs rien fait à cause de son ivresse depuis environ 3-4 mois. Mais cette fois, il s'approcha de moi après avoir dit cela, je me débattis mais il me retint, sa force était encore là malgré son ivresse, je ne pus aucunement me dégager et arriva ce qui devait arriver, il réussit à me faire l'amour si on peut appeler ça ainsi, vu la manière dont ça avait été fait. Pour moi, intérieurement, je revivais en fait ce qui s'était passé dans mon adolescence avec mon père.

Le lendemain, je m'enfuyais donc de chez moi, et cette fois loin d'ici de Belle Fleur, plaquant toute ma vie, même mon métier. A Belle Fleur je rencontrais un homme de mon âge, avec lequel je me sentis tout de suite en confiance, avec lequel je vécus des choses que je n'avais jamais vécues auparavant, même avec mon mari. Je ne lui parlais cependant pas de ce que j'avais vécu dans mon enfance et tout récemment, même si lui et moi, étions très proches. J'avais peur de ce que je pouvais éprouver pour Embry, de ce que cela pouvait devenir par la suite, vu mon passé. Je décidais donc de m'enfuir quelques mois plus tard du jour au lendemain. Cela c'était il y a 3-4 mois environ. Je suis donc retournée chez moi, du moins, j'en avais l'intention mais en pénétrant chez moi, mon mari absent, une chance quelque part, mais notre appartement dans un tel état de délabrement dès l'entrée que je n'y restais même pas. Je partis à l'hôtel où j'y passais un certain temps, ne travaillant plus, n'ayant pas la tête à cela, pensant à ce que j'avais vécu, aussi bien avec mon père, qu'avec mon mari et pensant également à Embry qui m'avait tant apporté. Des regrets d'être partie de là-bas surgirent en moi. Devais-je y retourner ? Tenter de joindre à nouveau Embry ? Peut-être lui dire ce qu'il se passait s'il acceptait de me revoir, de me parler ? Je pris donc l'avion pour partir à nouveau à Belle Fleur, bien déterminée à y rester cette fois, à ne plus retourner en Angleterre.
  ♥ Je suis revenue il y a peu de temps là où j'avais connu Embry, car c'est avec lui que j'ai été le mieux, lui seul a su m'aimer comme un homme doit aimer selon moi. Il m'a apporté beaucoup plus en quelques mois que mon mari en quelques années. Je suis revenue espérant retrouver notre complicité passée mais je me doutais que ça n'allait pas se passer comme sur des roulettes vu comment j'étais partie, si lâchement. Quand lui et moi, nous nous sommes revus, il a été très amer avec moi, très froid mais j'ai expliqué le pourquoi du comment, je lui ai dit, fait comprendre que j'étais partie par peur de mon mari. Je porte depuis 4 mois environ son enfant, celui d'Embry bien sûr, pas celui de mon mari, j'aurais avorté de suite si tel avait été le cas. Petit à petit, Embry et moi, renouons connaissance ensemble, d'autant plus que je vis chez lui depuis quelques nuits après mon retour ici.

Bienvenue de nouveau, à Belle Fleur, jolie Luna ! Quelle vie, dis-moi ! Avec Embry, vous faîtes vraiment la paire   Je n'ai rien à redire à ta fiche. Tu es donc la bienvenue dans les rues de Belle Fleur, ma poule  
(un petit truc : mettez-vous d'accord pour votre logement, avec Embry, qu'on vous donne un chez-vous, quand même )


Bravo ma caille, tu es validé(e) ! Tu vas bientôt pouvoir jouer pleinement, c'est pas cool ça !?  Tu peux dès à présent créer ta fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], ainsi que ton[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et pourquoi pas ta [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Il se peut que tu ai besoin d'un scénario, tu peux donc créer le tien dans[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! Dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] tu pourras nous donner tes idées/avis/changements/demandes d'intrigues etc... Parce que KOMD c'est aussi chez toi ! N'oublie pas que Grand Ma' raffole des ragots, si tu as une information, n'hésite pas à lui en faire part [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Tu peux même voir les petits secrets de Belle Fleur déjà dévoilés dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Sache que tu peux contacter Grand Ma' pour toutes occasions, que ce soit pour un événement important, un deal... Nous souhaitons faire de KOMD un forum interactif et amusant donc n'aie pas peur ! Oh et, afin d'être au courant des nouveauté du forum n'oublies pas de suivre [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Trêve de blabla je te laisse voler de tes propres ailes, contact nous si tu as le moindre soucis, mais surtout, amuse toi ! Après tout, on est chez mémé...