La porte se claqua derrière moi alors que mon partenaire me tirait déjà jusqu'au canapé du salon. J'avais trop bu. Leyna était sortie. Et ce grand blond n'était pas mal du tout. Donc à quoi bon le repousser. Puis bon... on était déjà chez moi, l'issue de cette soirée était évidente. Je n'allais pas l’envoyer balader maintenant, à quoi bon. Je le poussais sur le canapé, lui grimpant dessus sans ménagement, l'embrassant alors qu'il passait ses mains sous mon t-shirt. La chaleur montait. Il retira sa chemise, insistant pour que je retire mon haut. Je m’exécutais, le laissant m'embrasser le cou. Soudain un bruit sourd me fit sursauté. Quelqu’un tambourinait à la porte. Je repoussais légèrement le grand blond, qui continuait de couvrir mon cou et mes épaules de baisers. Rapidement un cris retentit. « C'est quoi se bordel... » marmonnais-je. Je fronçais légèrement les sourcils, m'excusant au près de mon partenaire, enfilant à la hâte mon t-shirt pour rejoindre la porte. Je passais rapidement mes mains dans mes cheveux légèrement ébouriffés, avant d'ouvrir la porte d'entrée. Sur le seuil, Sam, plus pitoyable que jamais. Il était débraillé et avait des cernes sous les yeux. Une main sur la porte, une autre sur le montant de cette dernière, je bloquais l'entrée, observant le jeune homme de haute en bas. « T'as vu l'heure ? » Dis-je froidement, me penchant légèrement dans le couloir, observant les portes des appartements voisins. « Tu vas réveillé tout le voisinage en criant comme ça. » Ajoutais-je en fronçant toujours les sourcils. Le grand blond ne tarda pas à faire son apparition derrière moi, me prenant par les hanches, me murmurant à l'oreille de revenir dans le salon. Puis son regard s'arrêta sur Sam et il échappa un petit rire. Aucune idée si c'était un code entre mec, ou si à ses yeux la situation était évidente... en tout cas à mes yeux il n'y avait rien d'évidant. Je n'avais aucune idée de ce que foutait Sam ici, et depuis quand il savait où je vivais, sachant qu'il avait toujours refuser d'aller plus loin avec moi....

Le teint livide, il tenait à peine debout. Il me faisait vraiment pitié.« Qu'est ce que tu fous là toi ? Ce soir c'est moi qu'elle fournit ! » lâchait-il au grand blond qui se tenait toujours derrière moi. « Fournit ?! »  répétais-je hors de moi. Il me prenait pour quoi ? Une pute ? Je fronçais les sourcils bien décidé à lui claquer la porte au nez, mais il renchérit, affirmant que c'était l'heure de faire ''crac crac boum boum''. « Dégage Sam. » Dis-je froidement. Si en temps normal j'aurais accepté, ce soir il était tout sauf attirant. Il s'approcha de moi, s’apprêtant à poser une main sur ma joue, ou sur mon épaule.. en faite, difficile à dire puisqu'il n'eut pas le temps de terminer son geste qu'il me vomis dessus. Enfin plus précisément : sur mes pieds nus. J’eus un mouvement de recule, poussant le grand blond qui me tenait toujours par les hanches. Je me bouchais le nez machinalement, échappant un cris de dégoût, alors que Sam promettait de nettoyer, en me poussant pour rentrer dans mon appartement. Évidemment comme si ça ne suffisait pas, il marcha dans la jolie flaque qu'il venait de faire sur le pas de la porte, dégueulassant le parquet sur son passage. « Putain, Sam t'abuses ! » Lâchais-je, passant une main dans mes cheveux, l'observant s'arrêter avant d'avoir mi un pied dans le salon, tentant de retirer ses chaussures. Dieu merci, il n'allait pas salir tout mon appartement. « Va l'aider. » Dis-je au crétin torse nu qui restait là, sans dire un mot. Il s’exécuta alors que je refermais la porte. Je profitais qu'ils soient tout les deux occupés pour m’éclipser dans la salle de bain et me laver les pieds.
« T'as rien de mieux à faire que venir pourrir ma soirée et mon appartement ? » demandais-je en rejoignant les deux garçons dans le salon. J'attrapais la chemise du grand blond sur mon passage, lui lançant à la tronche. « Rhabille toi... » dis-je à mi-voix alors qu'il venait tout juste de poser les pompes pleines de vomis de Sam dans l'entrée. Il avait foutu en l'air ma soirée. Il ne me restais plus qu'a les foutre dehors et aller me coucher.