Sujet: Nous pardonneras-tu un jour? Mackenzie Mar 2 Juin - 11:27
ME PARDONNERAS-TU UN JOUR?
Nous étions en fin d’après-midi et je devais passer au poste de police. Trois fois rien, je devais juste parler à Peyton. J’avais un message de sa mère qui voulait absolument que sa fille vienne manger à la maison ce soir. Ma femme avait toujours tendance à prévenir au dernier moment quand elle voulait que ses enfants viennent manger à la maison. D’ailleurs, Miranda avait passé toute la journée aux fourneaux et elle en avait fait pour un régiment qui n’avait pas mangé depuis une semaine. Elle était souvent comme ça, à toujours prévoir plus que prévu. J’avais passé ma journée à l’aider, à couper les légumes et à surveiller la cuisson de ce qu’elle préparait pendant que ma femme faisait des allers-retours entre le salon et la cuisine. Parce que, non contente de cuisiner, ma femme regardait également une série sur la télévision. Donc autant vous dire que c’était surtout moi qui avait cuisiné mais sous la supervision de ma femme. Je n’étais pas très bon en cuisine et Miranda le savait. Alors pourquoi m’avait-elle laissé seule avec le repas de ce soir? Tout simplement parce petit ange était tellement fan de sa série qu’elle préférait ne pas louper un épisode plutôt que de cuisiner pour sa famille. Mais quand elle avait fini par se rendre compte de la quantité de nourriture que nous avions faite, elle n’avait pu que rire en disant qu’il y aurait des restes ou que l’on pouvait inviter tout le quartier. Mais moi, j’avais une toute autre idée que je ne manquais pas d’exposer à ma femme. Ma fille avait un partenaire dont j’avais parlé à ma femme et cette dernière voulait le rencontrer. Du coup, nous avions convenu que je l’inviterais également à manger. Je comptais bien sûr en apprendre plus sur cet homme mais aussi sur ce qui l’unissait à ma fille. Parce que j’étais persuadé qu’il y avait autre chose qu’un simple partenariat.
J’avais donc quitté la maison que ma femme et moi avions achetée pour me rendre en voiture au poste de police. Une fois à l’intérieur, je me rendis compte qu’il n’y avait quasiment plus un seule agent de police et j’espérais juste que ma fille serait encore sur place. Parce que sinon, je serais bon pour aller chez elle alors qu’elle habitait dans la même rue que moi. Et j’aurais utilisé de l’essence pour rien. J’arrivais rapidement au bureau que ma fille utilisait et je l’aperçus à l’intérieur. Ouf, elle était encore au travail. J’étais loin de me douter ce qui allait me tomber sur le nez. Je toquais et entrais.